mardi 31 août 2010

Dédicace plaine des sables 28/08/10


































La Plaine des Sables par Grand Galet le 28/08/2010

Après 3 mois d'attente, enfin la rando au Volcan. Au programme, monter jusqu'à la plaine des sables du volcan à partir des Hauts Saint-Joseph (face Sud du volcan) le samedi, passer une nuit au gîte et monter au cratère le dimanche avant de tenter du stop pour ne pas parcourir 25 km jusqu'au prochain arrêt de bus pour rentrer au bercail.
Les prévisions météo n'étaient pas glorieuses, mais bon, la pluie on connait, et on a basé sur le fait qu'en se levant tôt le dimanche on pourrait avoir une vue dégagée. Pari un peu risqué, mais c'est assez galère pour réserver le gîte et en plus on avait déjà reporter une fois!

Lever à 4h30 pour rejoindre le départ de la rando, petit déj dans la voiture, c'est parti! Chose extraordinaire, nous avons eu tous les bus depuis Saint-Pierre où nous avions laissé la voiture d'Anne-Sophie!

Départ à Grand Galet, motivées!










La rivière de Grand Galet très...facile à traverser, hum!







Redescente du Piton Grand Pays pour mieux remonter après!



L'escalade des coulées de lave commence! Regardez bien, c'est une coulée colonisée par un peu de végétation!

Coulée de lave plus récente (qui pour une raison obscure est à 90° sur le blog...)



Après la pause repas, nous entamons la montée à même une coulée récente... Sous la pluie!


Pause goûter dans une cavité de la coulée




















Après une dernière montée, nous arrivons enfin à la plaine des sables.
  • Première constatation: Wouah, c'est beau!
  • Deuxième constatation: Wouah, fait frooiiiiid!!!!

On avait été rodées à la pluie le long du parcours (la moitié de la rando quoi), mais c'était largement supportable, parce que bien que trempées, les températures étaient bonnes donc ça passait relativement bien.

Arrivées à la Plaine, en un instant, changement complet de climat: rafales de vents glaciales, pluies super fortes (obligée d'enlever mes lunettes et de cligner des yeux toutes les secondes pour voir quelque chose)... Vu qu'on était déjà trempées toutes les 3 (et en short s'il vous plait), on a pris vraiment, vraiment cher!!!

En plus, aucune visibilité et donc de notion de distance, le pied quoi! Kamikaze comme pas 2, j'ai continué de prendre des photos sous la pluie en essayant de protéger mon appareil au mieux, alors essayez de les apprécier à leur juste valeur svp!!!





Arrivées à la route forestière du volcan, à environ mi parcours entre notre arrivée à la plaine des sables et le gîte, et le dernier moment de la rando où on avait encore le sourire!
A partir de là, tout le monde a tracé comme il a pu, moi loin derrière car comme une andouille je continuais mes photos. A la fin on avait du mal à marcher, à parler, on grelottait sur place et on cherchait ce satané gîte jamais en vue (avec une visibilité aussi faible aussi ça aide pas!)
Et c'est comme ça qu'on a parcouru 8 km sur la plaine jusqu'à enfin arriver au gîte!







Nous sommes donc arrivées au gîte complètement frigorifiées (le tenancier nous a même pas accompagnées jusqu'au bout, la loose!). Notre chalet était miraculeusement équipé d'un feu de bois, nous nous sommes jetées dessus dès notre arrivée!
Heureusement, j'avais des changes à peu près sec (merci Mr poncho, les filles avaient pas eu cette chance!). On a fini la soirée emmitouflées dans les couvertures au coin du feu, parce que sinon le gîte était super froid!
Ca a été très sympa, on a discuté avec plein de gens! Pour ma part, je suis allée me coucher assez tôt parce que j'étais cassée. Petit problème: dans le gîte, un groupe de la marine en week-end qui avait prévu de sortir au volcan, mais qui vu le temps est resté au gîte et qui donc: dormait le jour et faisait la bringue la nuit!
Oui, les murs de la chambre sont vraiment pas insonorés! On a eu droit au type qui vomissait juste devant notre porte, miam ça m'a rappelé l'agro! Enfin, les types étaient réglos ils ont nettoyé en suivant!
Fin de la soirée, enfin dormir... Ah non, on a un ronfleur dans notre chambre! Une autre fois peut-être!